Le retour des palpitantes mésaventures de Miss Boulette
Productrice de bourdes de compétition depuis bientôt 27 ans
Lecteur (Lectrice), crois-moi bien sur parole :
Si un jour, tu te promènes sur les quais de Seine, n'y vas pas perchée sur des talons de 12 cm, surtout après une bonne grosse journée de 12 heures de boulot. [Cherches pas, j'ai un fetish pour le chiffre douze]
Ou alors, prépares-toi à assumer pleine de grâce ta démarche brevetée Plémaubill©, histoire d'essayer de pas (trop) te casser la gueule.
***
Si un jour, sur les quais de Seine, juchée sur tes talons de 12 cm, tu t'assois quelques instants sur un rebord, fais bien attention à ce que tu as fait de ton téléphone quand tu repars essayer de trouver le coin où tes potes se sont installés.
Ou alors, si, croyant que tu l'as nonchalamment laissé derrière toi telle une Cendrillon des télécommunications, tu te mets à courir; enlèves-tes pompes, tu pourrais te tordre la cheville très fort (et aussi pousser des petits cris sur-aigus et ridicules -tout ça parce que tu sais pas crier comme une vrai fille-).
***
Si un jour, sur les quais de Seine, tu te mets à piquer un sprint en talons hauts, slalommant entre les groupes de djeun's à guitares qui chantent faux, les mamies promeneuses de Youkis à laisses télescopiques et les vrais sportifs vêtus en circonstance; évites de repasser, (après avoir finalement réalisé que ton téléphone était en fait noyé dans ta montagne de bordel, bien calé au fond de ton sac) devant les gens sur qui tu as failli te vautrer lamentablement à l'aller, quand ta cheville gauche a fini par te dire, après trois foulures consécutives : "si c'est comme ça, j'me casse".
Ou alors, attends-toi à devoir gérer une standing ovation en tentant l'exécution d'une élégante (?) petite réverence alors que tu es toujours sur ces putains de pavés, dans tes 12 cm, avec des ampoules aux pieds et deux chevilles en grève.
Enfin, moi j'dis, ça...
Mais évidemment, tout ceci n'est que pure fiction.