*LA* claque de la semaine/du mois/de l'année
"Ils m'ont privé de mon Guy Ritchie, mais ils m'ont rendu mon Danny Boyle!"
Non. En fait, ce film, c'est *LA* claque de la décennie.
Parce que clairement, la dernière fois qu'un film m'a mise dans cet état, c'était en 1999.
Il y a dix ans exactement, je me suis retrouvée dans cette même pseudo-transe hyperventilative deux heures durant, devant un film si vrai, si beau, si juste, que mon cerveau ne savait pas se décider entre rires et larmes. J'en suis restée collée à mon siège rouge en velours mité, même bien après la fin du générique (mes potes qui m'accompagnaient ont du retourner dans la salle pour me récupérer).
Eh bien, là, c'était pareil.
Scotchée, que j'étais. Tourneboulée par la beauté des plans, le choix imperfectible de la bande son, la justesse des acteurs. Sonnée par la maîtrise incomparable de Mr Boyle dans l'art délicat du flirt avec le pathos et le cliché, sans pour autant jamais tomber dedans. Parachutée à Zion après un tour vertigineux de 120 minutes sur les montagnes russes des émotions.
Oppressée par la justesse, la beauté, la vérité de ce film.
Tout comme dix ans auparavant, cette impression indescriptible et si douce d'avoir "mon coeur qui se gonfle comme un ballon sur le point d'éclater".
***
Je t'en supplie, lecteur (lectrice), rends-toi service et vas le voir. Et le revoir. Autant de fois qu'il le faut.
Edith:
C'est pas pour dire, hein, mais quand même dix fois nominé aux Eschares...