Un mois déjà.

Le lion, le bélier et le tourteau.

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Pour arranger les choses il n'est jamais trop tard.
Tel est ce qu'on peut retenir de cette histoire.
Vingt-cinq ans, amoureuse, le tourteau engendra
Un bélier, puis un lion. Toute sa vie, essaya

De faire au mieux, en tout temps de les rendre heureuses.
Même quand l'autre enculé-ascendant pas-de-bourses
Eût le grand courage de laisser les malheureuses,
Lâchement les abandonner sans toit ni ressources,

Le crustacé fit ici et à jamais voeu
De palier la défection parentale, des deux
Figures prendre le rôle. Travaillant dur toute une vie,
Sacrifiant à ses filles intimité, envies.

Mais la nature calme du lion ne sait s'accorder
Avec l'impétuosité constante de l'ovine,
Et cette dernière mit son énergie à renier
Tout l'amour qu'elle voue pourtant à sa benjamine.

Toutefois cette fable ici ne s'arrête pas
Puisqu'un beau jour d'août, à grandes pertes et fracas,
L'aînée des deux appliqua l'élément du feu
Et à ses relations maternelles dit "adieu".

Le décapode de quatre-vingts printemps, usé
Par une vie de labeur et une santé fragile,
Devant ce nouveau coup du sort fut accablé.
Dépression, maladies, la mère déjà gracile

Sombra plus loin dans l'anorexie et devint
À ses proches méconnaissable. C'est ainsi qu'afin
De la soigner de tous ses maux, à l'hôpital
Fût envoyée. Bercée par le ronron vital

D'oxygène et de morphine en doses cadencées,
C'est à la fin de sa vie qu'elle s'est resignée.
Les trois femmes se retrouvèrent sur son lit de mort,
Quand un cancer l'emporta; Ironie du sort.

Comments

[fredskitchen]

je te l'ai toujours dit,
t'as un talent de fou [folle] ...
génial,
bravo