Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Single and Fabulous...?
21 juillet 2007

Mieux qu'Arthur!!! (Pendragon)

Histoire de fêter la naissance du blog sur lequel tu erres en ce moment, foule en délire de fans de tous âges et de tous milieux, j'ai passé une ptite soirée trankilou hier en compagnie de mon cher, très cher super-héro de zami.

Plus fort que les banals super héros de DC, Marvel ou même Dark Horse, mon mien de super-héro est réellement Moulticasquettes. Le jour, il est homme d'affaires distingué/assistant social/homme aux westies et la nuit, il devient BearMan [tadadadada dada dadadadadada Bearman! Bearman! Bearman!.... BEARMAN!!!].
!!Attention!! lecteur (lectrice), je dis bien BEARman et non-pas BEERman, parce que c'est bien connu, "la bière c'est pour les prolos, ou alors, peut-être, mais alors vraiment quand on a très soif".

Comme toujours dans ses aventures les plus folles au sein de la nuit parisienne, ze unbelibibeul Bearman est flanqué de son fidèle accolyte Roland Eastwood, l'espion qui venait du froid (et qui a un peu quand-même la bite à la main, mais alors seulement des fois).

Alors voilà, hier, l'homme aux westies m'appelle (oui, la nuit n'était pas encore tombée) et me propose d'aller dîner avec eux dans un de leurs fiefs, le Mocchito Habaña, histoire d'après finir la soirée (et se finir à la vodka par la même occasion) à Les Toiles, sur le trottoir d'en face. Alors, forcément, ni une, ni deux, ni douze, je me pointe dans le resto à l'heure dite (21h45), avec juste quelques minutes de retard histoire d'être à la mode parisienne, et je demande au rââââââââââââvissant barman si M. Bearman est déjà arrivé. "Non, mais le reste de la table, oui, venez, je vais vous montrer laquelle" [blblblblblblbl].
Bon, là, c'est le drame. En fait y a plein de monde à notre table, et pire, plein de monde que je ne connais pas. Forte de cette constatation, je me retourne vers mon charmant et lui dit, que bon, je vais plutôt attendre l'arrivée de sa sérénissime grandeur oursesque (qui décidemment est encore plus à la mode que moi... Damned!) dehors, histoire de m'encrasser un peu les poumons et de ne pas risquer une malencontreuse et involontaire explosion de foufoune si je m’asseyais au bar et subissait un full-frontal de ce visage poupon et néanmoins viril (oui je sais, ça m'a fait bizarre aussi mais [blblblblblbl] quand-même).


Me voilà donc sortie, à me napper tout le système respiratoire de gentil goudron et essayer de raisonner mes hormones ("vos gueules, c'est pas ce soir que vous vous mettrez un casse-croûte sous la dent, de toute façon, je suis pas épilée"), quand arrivent justement mes deux super-héros préférés et Nounours, l'ancien Pioupiou de l'homme aux westies, qui est maintenant devenu grand et qui bosse dans les plus hautes sphères de notre grande patrie.
Nous rejoignons ainsi la table, et c'est parti pour la ronde des bises et des présentations.

Alors, dans l'ordre des bises: il y avait à ce dîner deux chanteuses originaires respectivement de la Guadeloupe (Martine) et de Tahiti ("Titi", parce que son vrai nom, elle me l'a dit, mais trop compliqué pour mon tit cerveau de blonde), leur producteur (Arthur) et ses deux fils (Bruce et Matthieu). Pour le reste des présentations, disons que Martine est aussi jolie que charmante, a à peu près la trentaine (mais j'ai jamais eu le compas dans l'oeil) et s'est fait draguer toute la soirée par Roland Eastwood. Les deux frères se ressemblaient un peu, sur les structures de visage, notamment (le genre de ressemblance que je suis la seule à noter), mais sinon, c'était le jour et la nuit. Matthieu: beau gosse, sourire ultra-bright, petit grain de beauté sur le haut de la joue [blblblblblblbl] assez ouvert et extraverti; alors que son aîné: très gros strabisme convergeant, dents gâtées, haleine de moufette et pas très engageant à la conversation... Leur père, qui avait un sourire magnifié par de ravissantes dents du bonheur (je sais, il m'en faut peu... comme dirait Baloo) est en fait l'ancien leader de la Compagnie à Basile, ce groupe des années 80 aux chansons à textes.

Nous ont rejoints plus tard un autre gars et un acteur, ami de Nounours, qui était pas mal blblblblbl aussi. Evidemment, je me suis assise entre les deux vrais bogoss de la soirée, histoire d'avoir quelqu'un vers qui me tourner quand je me lassais du charme de l'autre...


Et alors voilà où ça devient intéressant [oui, je sais, enfin, mais lecteur (lectrice), ne dit-on pas "patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage"??? Alors en gros, ta gueule et lis.]

Cette soirée était époustouflante et ce pour plusieurs raisons, d'aucune n'étant -tu le croiras ou non au vu de la façon dont j'ai introduit la soirée- liée à mes hormones bouillonnantes. Ca commence à faire quelques années que je connais bien Bearman, et que je ne compte plus le nombre de fois qu'il me parle du Mocchito. Alors, forcément, comme une bonne meuf, ça aiguise ma curiosité et me donne d'autant plus envie d'y aller qu'il me promet depuis des années aussi de m'y emmener, de la même manière qu'il m'incruste parfois dans ces soirées à les Toiles. Alors, voilà, déjà, c'était une première (donc jouissif).

Ensuite, le staff connaissant Bearman, on nous a gentillement acceuilli avec un tit shot de vodka rempli à ras-bord, histoire de nous mettre en bouche [mmmmmmmm].

Troisième point, c'est vrai que j'étais bien entourée (quand-même, soyons honnêtes), même s'ils avaient l'air un peu 'j'me-la-pète' parfois.

Et puis surtout, et c'est là que le titre de ce post prend tout son sens, j'ai réussi à achever mes deux quêtes du Saint Graal que je menais en parallèle depuis des années. Oui, lecteur (lectrice), les deux Graals trouvés au même endroit!!(c'est vrai que dit comme ça, ça paraît plus simple que pour les chevaliers de la table ronde... Mais bon, au moins, moi, je me suis pas fait tirer ma nana par mon meilleur pote -huhuuuuuuuuuuuh!-).

Alors voilà, ça y est, je pense que je peux mourir en paix, j'ai goûté le plus succulent tartare au monde (je le sais, je le sens, c'est vicéral) et le plus subtil -et néanmoins fort- mojito du globe (pareil, pas mieux). Ces deux petites choses, qui pourtant peuvent aisément paraître fort annodines, étaient un tel délice que mes papilles s'en souviennent encore et que rien que le fait de repenser à leurs dénominations provoque en moi un profond et puissant orgasme qui me donne un air (de Meg Ryan) assez ridicule devant mon clavier.

[Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah]


Bon, sinon, côté musique, c'était formidable, un style assez jazzy-blues-bossa, même lorsqu'ils ont repris Billy Jean à cette sauce musicale (ce qui valait franchement le détour, avouons-le).

(...)

Je suis désolée, mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, t'avoir parlé de ma soirée d'hier réveille de vieux démons et j'ai désespéremment besoin d'un gros fix de tartare/mojito, sinon, je vais finir par voir des bébés ramper au plafond.

Combien je vous dois, docteur?



PS: Ce qui par contre a killé mon buzz c'est quand j'ai subrepticement  vu le montant de la note... Bon ok, on était 11, et y en avait dans le tas qui avaient consommé comme des morfalous (cigares y compris), mais bon, quand-même, la tite soirée à 7** euros, c'est pas tout à fait dans mes moyens....
Heureusement que Bearman a dans son package de super-pouvoirs la galanterie légendaire...

Publicité
Commentaires
H
Bon ben alors on se la joue femme du monde auprès de beaux petits nounours et tout et tout!!!<br /> rhoooooo mojito/tartare!!! je t'envie!<br /> <br /> Bon allez c'est pas que ca, mais j'ai réussi à persuader mon hamster à moi de m'emmener à IKEA!!! youpiiiiiiiiiiii
Single and Fabulous...?
Publicité
Single and Fabulous...?
Publicité