L'autre, c'est moi (aussi)
Lecteur (Lectrice), je te demande de m'excuser par anticipation. [Bah y commence bien, ce post...]
Je te demande pardon, donc, parce que, prétextant une justification ma foi fort discutable, je vais t'imposer tout plein de photos vintage de ma petite personne. [Sois fort(e)!]
Mon excuse : une petite partie de chat-blog dans laquelle mademoiselle Manue m'a entraînée, comme tu peux le constater par toi-même ici (ouais, je sais, ça fait une paye). Comme c'est pas tous les jours qu'on me taggue, et aussi parce que ma Maman m'a appris à respecter mes engagements (même ceux qu'on me fait prendre sans même me demander mon avis [je sais, c'est une femme bien, ma Maman]), me voilà ainsi tout bonnement dans l'obligation de t'infliger un tri sélectif du very-best-of de mon album de famille.
N'étant pas franchement fan de ma gueule sur les photos en règle générale, je te demande bien logiquement un peu d'indulgence et de bon-coeur en y allant mollo sur les railleries gratuites et cruelles qui pourraient porter autant d'estocades fatales à mon petit coeur sensible. Mais au moins, comme ça, t'es prévenu(e) : je ne suis pas photogénique.
(Âmes sensibles s'abstenir)
*
***********************************
*
Tout d'abord, voici la toute première photo de bébé Ams, en exclusivité internationale. Forcément, je roupille.
En même temps, il faut bien avouer que le décollage des parois des poumons, le coupage du cordon d'alimentation et le cramage des rétines à la lumière du jour (sans parler de la première claque sur les fesses), ça fait quand-même beaucoup d'émotions pour un petit rôti encore tout gluant de placenta :
Hein, qu'elle est belle, ma maman?
Un peu plus grande, en promenade en forêt avec ma Maman, encore, et ma grand-mère :
Quand je te disais que j'aimais pas les photos!?
Première rentrée des classes immortalisée par mon Papa :
Pendant toute ma longue vie, je me suis essayée à beaucoup de sports différents. Je ne suis pas très douée en général, mais j'aime le sport pour le sport, pas la compétition.
Toujours est-il qu'une grosse partie de mon traumatisme sportif a été causé par ma pratique en club du tennis, où les moniteurs n'hésitaient pas à nous humilier publiquement dès qu'on ratait une balle. Je ne saurais dénombrer le nombre de tours de terrains que j'ai fait en chantant et dansant Saga Africa devant ces petits cons de gosses-de-riches hilares... Mais en tout cas, c'est pas ça qui m'empêchait d'écumer la terre battue (ou le quick, comme ici) tous les étés avec mon frangin :
Enfin, pour la route, une photo trop-la-classe-qu'on-croirait-presque-comme-ça-une-campagne-de-pub-de-parfum :
Shabaaada badaaa! Shabaaada badaaaaaa!
***
Voilà!
Merci à Manue de m'avoir donné une excuse pour ré-éplucher les albums familliaux et me taper de bonnes barres de laules. Je passe la patate chaude à WorkaholicGirl, Fadaman, HommeAlone et Silvestik.