Putain, mais on est des filles, bordel de merde!
Il y a quelques jours, Mademoiselle Lady évoquait le fait que, si l'habit ne fait pas le moine, alors, la dégueulasserie crasse fait encore moins le matelot.
Et j'avoue que je n'ai rien à redire à ce brillant post, reflet d'une revendication civique toute essentielle à notre survie. Tellement, qu'en fait, je surenchéris.
Parce que, avoir le cheveu gras, puer la transpiration et avoir le corps couvert d'une couche de crasse visible à l'oeil nu, chez un homme, passe encore.
Moi qui suis en train de lire John Gray, je peux te dire, lecteur, que t'en prend sérieusement pour ton matricule dans la catégorie homme des cavernes qui gère le stress et les conflits en "roulant à toute allure dans sa voiture de sport, regardant un match de foot ou faisant de l'escalade". Donc, clairement, même le bon docteur (qui n'en n'est pas un) ne s'en étonnerait pas.
[Ouf! Nous voilà rassurés]
Mais alors, franchement, voir une femme toute pimpante, bien maquillée, bien apprêtée, bien bijoutée, mais avec des grosses auréoles sous les bras qui dégagent une forte odeur d'oignon mariné à 8h05 dans le métro... Ça a un peu tendance à casser le mythe, finalement.
Pire encore : [message à caractère personnel à l'attention d'éventuelle(s) lectrice(s) qui s'avèrerai(en)t travailler avec moi]
"Camarade de commodités Glacière,
Crois-moi bien, je n'ai strictement rien contre le fait que parfois, des besoins de numéro 2 se fassent irrépressiblement ressentir en pleine journée.
Je l'admets, je le comprends, je le repecte, même.
Mais par pitié, le petit bouton, là, au-dessus du trône qui a acceuilli quelques minutes durant ton gracieux séant [non, pas le gros rouge qui fait tourner le plastique autour de la cuvette, le petit argenté au-dessus... voiiiiiilà] :
Appuie dessus quand tu as fini.
Et en cas de besoin (non-non, pas de jeu de mots), tu peux même utiliser ce petit bijou de la technologie et de la créativité humaine qu'est le **balai à chiottes**. Si, si... J'te jure...
Merci."