Je suis Workaholic (et en plus, j'ai le travail mauvais)
Je viens de faire une étrange découverte : c'est dingue comme mon niveau de tolérance (qui, je l'avoue, est déjà assez limité en temps normal) en ce qui concerne :
o les chiards qui viennent exprès* claquer des mains et me brailler dans les oreilles, devant le regard émerveillé de leurs mères ravies de constater une fois de plus l'éveil et l'intelligence précoces de leur charmant bambin ["oh, c'est sûr, on en fera un medecin, ou un avocat!"]
o les artistes conceptuels des rames de métro et leur sono vintage attachée avec un Sandow sur un diable, dont le répertoire se limite au very-best-of de Ozone [nouma nouma yé!]
o les couples de minauds qui attendent de se planter devant moi pour se rouler des patins qui feraient rougir Tonya Harding (option sur le pétrissage à pleines mains des petits-seins-qui-pointent sous le t-shirt en coton brossé)
o les phrases d'approche du style "[bruit de succion x2] Franchement, mademoiselle, 'bien charmante... Z'avez seins minutes pour kon fasse konnaissanss?"
o les trous-du-cul-de-sales-feignasses qui ne lèvent pas leur fondement des strapontins quand 35 personnes entrent pour 1 qui sort
... est en fin de compte VACHEMENT bas après une petite journée de 13 heures de boulot...
* : sisi, lecteur (lectrice) dubitatif (dubitative) : "exprès"! Il me bravait bien du regard, en plus, le grumeau...